Jean-Marc LAROCHE est né à Paris en 1959. Il n’était pas ce qu’on appelle un enfant sage. Ses parents l’adoraient mais ils étaient souvent déconcertés par ses farces, qui n’étaient pas toujours du meilleur goût. Son Père avait frisé la crise cardiaque lorsqu’à l’âge de 10 ans, il avait simulé une douleur atroce, son doigt faussement ensanglanté et transpercé par un énorme clou de farce et attrape. Il leur en faisait voir de toutes les couleurs. Cela a failli mal tourner avec sa passion pour la chimie et les explosifs. Il avait 15 ans quand l’explosion de son laboratoire l’a envoyé directement à l’hôpital, les mains brûlées au troisième degré. Dieu merci, la maison familiale ne s’est pas embrasée, mais il s’en est fallut de peu.
Après cela , il s’est un peu calmé mais il était toujours en train d’inventer et de bricoler quelque chose dans son garage. A l’époque, il se nourrissait abondamment de Cinéma Hollywoodien et de Bande Dessinée. « Métal Hurlant » et ses dessinateurs comme Philippe Druillet ou H.R. Giger, l’ont fasciné et ouvert aux univers fantastiques et à la science fiction.
Aux études, il a préféré les voyages. Il est tombé amoureux du Brésil et de sa femme Vilma, originaire de Rio de Janeiro.
De retour en France à la fin des années 80, la Sculpture est devenue son métier à plein temps. Et c’est tout naturellement qu’il en est venu au couteau, objet si présent dans les histoires fantastiques qu’il affectionnait tant. Autodidacte, il a appris et apprends encore aujourd’hui tout ce qui est nécessaire pour la réalisations de ses pièces.
De 1990 à 2002, il parcourait les salons de couteaux, en Europe et aux USA. Certaines de ses pièces ont été primés, elles suscitaient l’intérêt par leur originalité, à tel point qu’un industriel peu scrupuleux, lui a volé 6 modèles pour les reproduire massivement en Chine. Il n’avait pas envie d’une bataille juridique, et a préféré prendre cela comme la rançon du succès.
Au cours des quinze dernières années, il s’est d’avantage consacré à des créations statuaires plus imposantes, autour de deux grands axes de travail ; La Mécanique Humaine, et la Danse Macabre avec des squelettes toujours plus vivants, et l’idée qu’en considérant la mort, on donne toute sa valeur à la vie.
Avec l’âge, il essaye de plus en plus de concilier le travail et le plaisir. Il est heureux de pouvoir continuer à reproduire les rêves et les passions qu’il avait étant enfant.