Dans les années 50-60, l’art n’était pas référencé comme une orientation professionnelle mais comme un loisir. Pourtant il avait le sentiment d’aimer l’art. Après son CEP (Certificat d’Etudes Primaires), que faire ? Pas de soutien dans son orientation, il fallait apprendre un métier. Pourquoi pas un métier manuel ? Fondeur, spécialité fonte acier, il aurait dû choisir bronze !
Après son CAP, il a fait une année supplémentaire spécialité moulage. A la sortie du collège professionnel, direction la fonderie. Puis le service militaire et ensuite quelle était l’alternative ? L’informatique !! Il a exercé ce métier pendant 38 ans, et puis la retraite.
Enfin libre ! L’objectif, trouver une activité qui le fascine, qui le donne envie de s’exprimer par et pour lui-même. L’art était l’objectif idéal, mais quel art ? Il s’est rappelé que sa fille cadette avait fait des tentatives réussies dans la sculpture, pourquoi pas lui ?
Il a toujours eu une passion pour les œuvres réalistes, modernes, et qui se plaisent dans l’espace. Regarder une œuvre, ce n’est pas de savoir si elle est finie mais de savoir comment le cerveau l’interprète. Le sien va au-delà de ce qu’il voit, il a besoin d’imaginer, d’interpréter ce qu’il ne voit pas, mais toujours avec du réalisme.
Le thème qu’il a envie de travailler : le jean et les mains. Le jean vêtement universel indémodable et expressif. Les mains fascinantes et personnelles, que fait-on sans main ? Certainement pas de la sculpture.
En 2016, il a rencontré Madame Norma Bessières (Artiste Peintre) lors d’une exposition, elle l’a encouragé à continuer mais aussi à passer le cap de la terre cuite et de réaliser ses œuvres en bronze,il s’y emploie en ce moment avec la Fonderie d’art Avangini. Et oui, il revient à la fonderie 50 ans après !!